un mercredi ordinaire
Publié le 20 Mai 2015
Avec un réveil tardif et 30 millions d'amis à la télé.
Avec des moments de créations intenses made in K.
Avec L. qui est devenu une magicienne-sorcière que je fais des potions avec ma baguette magique...et mes gants de ski !
Il est 11h50, K. est en pyjama...torse poil, fais trop chaud dans la maison...
Avec un repas hautement gastronomique mais qui a le mérite de vider le congélateur et de contenter mes têtes blondes !
Avec un passage éclair à Cultura pour trouver une BD d'anniv pour samedi et de quoi bricoler un peu.
Et comme je reste une bibliothécaire jusqu'au bout, des photos et encore des photos des bouquins d'ado qu'il faudrait penser à commander pour la médiathèque...
Avec - petite nouveauté pour un mercredi - du repassage....il y a eu comme un iatus dans ma résolution de ne pas me laisser déborder...
Avec l'obligation de suspendre à l'envers la cuirasse électrique à l'envers après l'entrainement d'escrime d'aujourd'hui...le jeune homme a sué comme jamais !
Avec des moments en solitaires dans leurs chambres.
Mais aussi, avec des devoirs pour préparer les évaluations de la semaine prochaine.
Avec des douches au taquet.
Avec de la brioche au nutella pour le goûter...
Avec une discussion hallucinante à midi "Jésus, c'est Dieu ?" "Non, c'est le fils de Dieu" (va expliquer la sainte trinité au milieu des saucisses knacki) "Alors pourquoi dans le Je vous salue Marie, on dit - Marie, mère de Dieu-"...argh, j'ai botté en touche en plongant ma tête dans mon assiette.
Avec l'impatience de retrouver leur papa ce soir après deux jours de formation à Avignon.
Avec des coups de fils et des messages échangés.
Avec une carte postale reçue qui fait chaud au coeur.
Avec en tête toute la journée, appeller Ninie, appeller Ninie...et ne pas l'avoir encore fait.
Avec aussi une grosse avoinée de derrière les fagots il y a 25 min "J'en ai marre que vous me preniez pour une débile, la prochaine fois que vous mouftez c'est direct dans vos chambre, vos assiettes sur le parlier....si vous n'êtes pas capables de vivre ensemble, autant vous dire que je ne veux plus non plus vivre avec vous...."....
Un mercredi ordinaire.