Et voilà, il est lu.
Le sumo qui ne pouvait pas grossir de Eric Emmanuel Schmidt.

Ma sœur m'avait pourtant prévenu en me disant sybillement : "Tu verra, il est bien, il s'intègre bien dans sa trilogie (sic) sur les religions....".
Il m'est tombé entre les mains hier, au cours de ma longue journée de labeur. Il n'était pas réservé, je l'ai embarqué. Et à l'occasion d'une séance de gardiennage au parc ce matin, je l'ai lu.
On est d'accord, il est tout fin.

Bizarrement, pendant toute la lecture, j'étais obligée de regarder la couverture très régulièrement pour bien vérifier que j'étais dans un livre de Schmidt. Allez savoir pourquoi, en me transposant au Japon, comme ça, j'avais l'impression de lire du Nothomb.

Et puis j'ai refermé la dernière page.

Et puis, rien.

Un gros bof, pas d'enthousiasme, pas de souvenirs. Juste un gros bof.

La seule chose qui m'ait marqué, c'est la dernière phrase. Probablement parce que j'ai été enceinte il n'y a pas longtemps.
Mais c'est tout.

Alors, franchement, à mon humble avis de toute petite lectrice...je vais passer mon chemin. Même pour les prochains.