Zaï Zaï Zaï Zaï ou "vous voyez docteur, quand je lève le bras, ça me fait mal"
Publié le 3 Janvier 2017
Non mais en écrivant mes souhaits et mes voeux pour cette fucking de nouvelle année, j'aurais du te/me souhaiter une année pleine de santé...
J'ai terminé l'année sur les rotules avec un joli arrêt maladie pour cause de grippe qu'est pas une vraie grippe. 5 jours à la maison à dormir, prendre de la cortisone et des antibios.
Et puis hier.
Hier, pleine de bonne volonté, d'amour de moi et de motivation profonde, j'ai mis mes baskets et je suis allé faire un tour dans le quartier.
Et au bout de quelques km (je ne te dis pas combien, ça te filerai des complexes), je me suis ramassé... en beauté... J'ai tourné, mon pied gauche aussi, mon pied droit je ne sais pas et zou...ça a glissé, râpé, ripé, écrasé..
Comme d'habitude, je me suis vue tomber...et pas en douceur. Et je me suis réceptionnée sur le genoux droit, aie et surtout sur l'épaule droite re-aie...et ça a fait crac.
Une fois passé l'instant ridicule où j'avais les fesses par terre et la tronche aussi, je me suis relevée, j'ai pris mon bras dans ma main et je suis rentrée tout doucement à la maison...
J'ai demandé à l'homme de me déshabiller (ne vois rien de cochon là-dedans) et il m'a collé un steak sur l'épaule (non, on a pas de petits pois à la maison). Et j'ai attendu...zaï zaï zaï zaï...
Vers 16h, il m'a déposé aux urgences. Cette fois-ci j'avais prévu le coup et j'avais pris DEUX livres (3 fois les urgences en 4 mois, ça te blinde une femme moi je dis). J'ai bien fait, j'en suis sorti à 19 heure 30 avec du doliprane, un anti-inflammatoire et le bras en écharpe pour maintenir ma jolie épaule dont les tendons ont pris un choc et aussi "madame, y'a une calcification là sur votre épaule, c'est normal ??" non mais comment je sais moi si c'est normal? (diagnostique tout moisi). Tout ça accompagné d'un arrêt de trois jours.
Alors là, tu vois, je suis bienveillante envers moi même. Mais merde alors, je ne peux plus lever le bras (comme Coluche), je ne peux pas conduire, je ne peux pas bosser jusqu'à vendredi et je ne peux pas coudre. Et je te laisse imaginer la nuit de daube que je viens de faire.
Alors bienveillante je suis, mais si je pouvais aussi arrêter d'être "maladroite", ça m'arrangerait (plus maladroite que moi, il y a K. c'était pour lui les deux autres fois aux urgences cet automne, dont une fois le jour de mon anniversaire. Quand je vois le numéro de l'école s'inscrire sur mon portable aux heures de récré, je frémis...)
Donc, je récapépète.
Pour cette nouvelle année, je te/me souhaite Tolérance et Bienveillance ET Santé...
Là, je crois que c'est bon, on est paré.
En prime, je te met le sms que je viens de recevoir de ma mère... Pas flippante pour un sous la reum....